Même dans les zones libérées, les transports sont difficiles car les réseaux ferroviaires et routiers sont très endommagés. Les éditions suivantes, en 1941 et 1942, désignent des vainqueurs par zones d’occupation (zone interdite, zone occupée et zone libre jusqu’en 1942), quand elles ont pu s’achever. Dominés en 1973 par le FC Nantes, les Verts prennent leur revanche les années suivantes en signant deux nouveaux doublés Coupe-championnat en 1974 et 1975. Mieux encore, ils vivent leur première épopée européenne en éliminant les Portugais du Sporting, l’Hajduk Split de Tomislav Ivić puis les Polonais du Ruch Chorzów avant de s’incliner en demi-finale face au Bayern Munich. Ces deux joueurs accompagneront le duo de milieu de terrain Thilo Kehrer et Presnel Kimpembe. Dans le milieu des années 1980, les Girondins sont l’équipe-phare du football français. Marseille est la capitale de la région Provence dans le sud de la France et la plus grande ville portuaire de France. En conséquence, Chiron est de la nature de Saturne et influencé par Uranus, la première des planètes « superlentes ».
Lors de la saison 1995-1996, le championnat est d’abord largement dominé par le Paris Saint-Germain, qui est sacré champion d’automne avec sept points d’avance sur l’AJ Auxerre de Guy Roux et le FC Metz. Le risque est parfois de vous « laisser avoir au charme ». Il s’agit de la première victoire d’un club français en Coupe d’Europe, qui est terni dans la foulée par l’affaire VA-OM, une affaire de corruption qui éclate à la suite du match de championnat entre l’Olympique de Marseille et l’US Valenciennes-Anzin, des joueurs valenciennois déclarant avoir reçu des sommes d’argent d’émissaires de l’équipe adverse pour lever le pied durant le match. Le tirage au sort des poules et des parties se feront dans la foulée. En 1975-1976, les Verts remportent le championnat de France pour la troisième année consécutive et réalisent un parcours européen resté dans les mémoires. Lors de sa seconde année à la tête de l’AS Monaco, Jean Tigana empoche le titre de champion de France 1997 avec son équipe, composée notamment de Franck Dumas, Sylvain Legwinski, Fabien Barthez, Thierry Henry, Victor Ikpeba, Emmanuel Petit et Vicenzo Scifo.
Ils remportent trois titres en 1984, 1985 et 1987, deux coupes de France et se qualifient chaque année pour les coupes d’Europe. Lors de la dernière journée de la saison, les deux équipes sont respectivement à 69 et 68 points avec donc l’avantage pour les Girondins. À la fin de cette saison, le colonel Pascot, arrivé au poste de commissaire aux sports de Vichy un an plus tôt, organise la « nationalisation » du football professionnel français par la Révolution nationale du régime de Vichy : seize équipes fédérales régionales sont créées et sont seules autorisées à rémunérer des joueurs professionnels, considérés de fait comme des fonctionnaires. Lors de cette dernière saison, il termine en tête, vainqueur de son dernier match 5-1, à égalité de points avec le Racing Club de Paris et avec la même différence de buts. Parmi les illustres « perdants » de cette époque figure également le Nîmes Olympique, mené par le buteur Hassan Akesbi et l’entraîneur Abdelkader Firoud, qui échouera régulièrement dans le trio de tête sans jamais arriver à décrocher le Graal. Depuis la gauche, Payet prend le temps de centrer et trouve la tête de l’ancien Nantais qui tente sa chance.
L’année suivante, le scénario est similaire, après un début de saison poussif, l’Olympique lyonnais rattrape le peloton de tête à mi-saison. Le trophée est remporté après une victoire (2-1) sur l’AS Monaco devant 20 000 spectateurs. La saison 2003-2004 voit l’Olympique lyonnais de Paul Le Guen proposer un jeu plus offensif, qui permet à l’équipe de remporter un troisième titre d’affilée à l’issue d’un duel serré avec l’AS Monaco. Un cap tout simplement historique donc, qui n’a plus été vu depuis 1994 et Jean-Luc Ettori avec l’AS Monaco. La saison suivante, l’AS Monaco domine le championnat grâce à des joueurs comme Fabien Barthez, Willy Sagnol, David Trezeguet, Dado Pršo, Rafael Márquez, John Arne Riise, Pablo Contreras, Marco Simone, Philippe Christanval, Marcelo Gallardo, Sabri Lamouchi et Ludovic Giuly qui connaîtront tous de grandes carrières par la suite. Les Nantais conservent leur titre de champion de France la saison suivante et terminent meilleure défense (36 buts), meilleure attaque (84 buts) et voient aussi le titre de meilleur buteur être glané par Philippe Gondet (avec 36 réalisations en 37 matchs de championnat). Les hommes de Batteux conservent leur couronne la saison suivante, malgré la concurrence des Girondins de Bordeaux, faisant de l’ASSE le premier club vainqueur de trois titres de champion de France d’affilée.